Traoré Awa

Webinaire sur les défis de lutte contre le réchauffement climatique en Afrique

Le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et l’environnement (REMAPSEN) a organisé le 8 février dernier, une rencontre virtuelle sur le thème : « Changement climatique : défis enjeux et opportunités pour le développement durable en Afrique ». Ce webinaire avait pour objectifs d’informer les membres de ce réseau sur les dangers environnementaux qui guettent la planète à cause du réchauffement climatique et les défis à faire pour mieux sauver l’environnement, impacté par cette realité.

Le webinaire visait à « accroitre la compréhension des problématiques se rapportant au changement climatique telles qu’elles affectent le continent africain afin de contribuer à un plus grand engagement des professionnels des médias pour l’éveil de conscience et la mobilisation des populations y compris des décideurs dans les pays » d’après l’intervenant Mounkaila Goumandakoye le Secrétaire Exécutif de l’Organisation pour l’Environnement et le Développement durable(OEDD). Pour sa part la seconde intervenante Mme Harouna Ramata Abba Kiari, Directrice du Renforcement de la Résilience et de l’Atténuation au Changement Climatique et a encouragé la couverture médiatique de cette thématique.

Selon cet intervenant : les changements climatiques qui se traduisent par des sècheresse, inondations, insécurité alimentaire, perte des moitiés des terres arables, accentuations de la pauvreté, causées principalement sont causées par activités humaines.

Ce phénomène constitue une des menaces majeures, pour l’Afrique. Ainsi « les conséquences sur l’agriculture, la santé humaine et animale, la lutte contre la pauvreté, les équilibres des écosystèmes qui entretiennent la vie sur terre, la paix et la sécurité etc… sont monumentales » selon ces propos. Il a par ailleurs brossés des potentialités naturelles que le continent dispose pour mieux atténuer les effets de ce changement climatique avant qu’il ne soit trop tard.

La Directrice du Renforcement de la Résilience et de l’Atténuation au Changement Climatique a fait savoir que le « Le Continent Africain paye un lourd tribut de ce réchauffement climatique en dépit de sa faible contribution aux émissions globale des GES (moins de 4%) ». Un continent qui subit pourtant les effets néfastes des changements climatiques avec ses immenses dégâts.

Pour mieux répondre à cette menace les intervenants ont promu le recours à l’économie verte pour explorer les ressources domestiques et les modes de développement local du continent. A ce propos, le Secrétaire Exécutif de l’Organisation pour l’Environnement et le Développement durable(OEDD) a fait savoir que «40% de la biodiversité du monde se trouve en Afrique ». La résilience communautaire et la volonté politique ont été salués comme des atouts à privilégier pour mieux booster la course contre le réchauffement climatique en Afrique selon les deux communicateurs du jour du REMAPSEN.


Expo : Malika Diagana nous plonge dans « Le silence de l’humanité »

La photographe mauritanienne Malika D. a présenté sa nouvelle expo « Le silence de l’humanité » à travers une série de portraits en noir et blanc, sa marque de fabrique. Cette exposition a été dévoilée le 5 février dernier, (jour de mon anniversaire) à l’espace « Art » que la photographe a co- créée avec son collègue Saleh Lo (artiste -peintre).

Ce travail est illustré par des portrait de femmes « un hasard » m’a confié Malika Diagana, tenez-vous bien la seule photographe professionnelle que compte la République islamique de Mauritanie ( RIM) qui a fait ses premiers cours de photographie en 2009. Le thème du métissage occupe une place importante dans les œuvres de Malika.D car reflétant « la diversité de ce pays » d’après elle.

« Le silence de l’humanité » s’inscrit dans le cadre du projet réalisé avec le soutien du Fonds africain pour la culture. Il évoque spécifiquement, le poids du Covid 19, une épreuve unique décrit la native de Kaédi, qui soulève que l’apparition de la pandémie a fragilisé les tissus sociaux, sanitaires et économiques. Une ère tristement célèbre qui a été un tournant se caractérisant par un silence inexplicable du monde. Un silence destructeur qui traduit l’impuissance de l’homme, la colère, la fragilité, la précarité, la désolation; face à ce chaos du destin, une épreuve de la vie revue à la loupe par l’art photographique de Malika. Une démarche qui consiste à capter le pouvoir de la photo à travers ces moments obscurs, de questionnement, d’histoire.

Cette soirée a été marquée par ailleurs par une performance danse de Pape Klé Fall et de Lalla Tawal Oumrou. Ces danseurs ont voulu exprimer à leur tour, toute la détresse vécue par le monde durant cette pandémie qui comptait il y a deux jours 58 527 cas et 971 décès.

La présente expo de la patronne de Linguèreartwork, se poursuit à Nouakchott jusqu’au 5 mars à l’espace d’art, dédié à la promotion de la créativité artistique au pays d’un million de poètes.


« Slam for Climate » à Nouadhibou : sensibiliser les jeunes à la protection de l’environnement

Du 19 & 23 janvier dernier, Nouadhibou, capitale économique de la Mauritanie, a abrité le meeting de la zone Sahel des ambassadeurs de la CASP (Coupe d’Afrique de Slam Poésie). Cette activité qui se poursuit après celle de Nouakchott, est dédiée à la promotion de la protection de l’environnement et se déroule, dans le cadre du Slam for Climate porté par NMA (Nouakchott Musique Action) et exécuté par le CASO (club pour l’art du spectacle oratoire) avec l’appui de l’Ambassade des Pays Bas du Sénégal. De jeunes slameuses de la Mauritanie formées par le maestro du slam « Caméléon« , dont Oumou Kheltoum Gueye et Diaw Fall ont aussi pris part à cette action en faveur du climat.

Des moments forts de cette sensibilisation

Cette étape a été marquée par la sensibilisations des écoles, des Ateliers d’écriture, un spectacle de restitution, un panel d’échange, une projection film-débat, les visites du musée de Bagodine, et du port artisanal, en compagnie des élèves pour qu’ils s’imprègnent du thème de l’environnement et une performance slam. Un challenge marqué par le sacre de jeunes dames dont :  El Ghalia Djibril Ba, Aichetou  Abdoulaye Wagué,  et Salma Samba Tebib.
Cette performance a été un des moments forts de Slam for climate organisé à la suite d’un appel à candidature où les postulantes étaient plus nombreuses selon le constat de Boukhary Bounass alias Caméléon, promoteur du Club art du spectacle oratoire. Une nouvelle qui montre, d’après lui, l’engouement des femmes pour l’art oratoire comme outil d’expression et de citoyenneté.

Cette source est revenue sur le panel du 22 janvier dernier animé par Mr Djibril Ba, ayant porté sur les actions à mettre en place pour la préservation de notre environnement, à travers notamment, de l’impact de la pêche sur l’écosystème marin du littoral


Ce meeting de la Coupe d’Afrique de Slam et poésie zone sahel en terre mauritanienne, tenue au sein de l’Alliance française de Nouadhibou, a été marquée par la participation de 4 slameurs professionnels venus du Niger, du Burkina Faso, de la Mauritanie et du Sénégal et représenté par Omar Benkhatab Keita promoteur culturel.

Boni Tetemi Esaie, benjamin du groupe AFRIKAN’DA ambassadeurs de la CASP venu du Burkina Faso signait son premier séjour au pays du Caméléon du désert président du CASO (Club art du spectacle oratoire).

Boni du haut de ses 15 ans d’activisme au service du slam  a confié que l’objectif de cette sensibilisation est de faire « découvrir le slam comme moyen d’expression et de sensibilisation chez 20 jeunes sur la thématique environnementale ». Ainsi les bénéficiaires durant trois jours ont été outillés à travers des techniques d’expression de l’art oratoire, et de notion telle que la confiance en soi pour s’exprimer sur les maux de l’environnement en Mauritanie par le biais de l’éducation citoyenne.
Issac Mamane du Niger , un assistant juridique à la base devenu, slameur et opérateur culturel était aussi invité de cette coupe. Il est initiateur du projet Sahel slam School femme, qui prône l’adhésion des femmes dans le slam est ailleurs trésorier de la CASP. Il est venu partagé par les jeunes de son pays hôte, le pouvoir d’expression que lui a procuré cet art qui lui a permis de découvrir la Mauritanie et de chasser les stéréotypes véhiculés sur ce pays ouvert pourtant sur le reste du monde.


Il incite les jeunes slameurs à la persévérance afin de mettre en pratique les techniques apprises lors de ces séances de coaching d’art oratoire. Nourathou Oumarou Hega une slameuse professionnelle du Niger qui a fait ses débuts en 2016 à travers le collectif plume du Sahel a elle aussi pris part à cette CASP. Attachée aux mots depuis ses premiers écrits, c’est travers ses moments d’échange avec les jeunes, elle s’est remémorée ses débuts. Nourathou dont le mentor est Issaac M se réjouie de la présence des filles dans la sphère slam.

Un constat qui s’explique par leur constance malgré les obstacles du secteur. De nouvelles graines ont été semées une nouvelle fois par Slam for climate qui  poursuivra ses œuvres de sensibilisation en faveur de la protection de l’environnement dans un contexte de réchauffement climatique.

Source : cellule d’information de Slam for climate


Le journalisme de santé au centre d’une conférence internationale à Dakar

« Journalisme de santé et communication gouvernementale sur la santé » c’est le thème qui a soutenu le panel inaugural de la conférence internationale  à Dakar du 21 au 23 Janvier 2022, à l’initiative de la Fondation KONRAD ADENAUER STIFTUNG (KAS), basée en Afrique du Sud.

C’est la salle de formation Le Baobab de l’hôtel Jardin savana de Dakar, au Sénégal, qui a abrité cette conférence internationale permettant de réunir des journalistes spécialistes de santé, des responsables de réseaux et associations de journalistes de santé et des professionnels de la santé. En ouvrant la séance, M. Christoph Plate, directeur de KAS Média Afrique a salué la disponibilité des participants venus des quatre coins du continent et s’est réjoui de la forte mobilisation des journalistes venus des quatre coins du continent pour honorer ce rendez-vous de la réflexion. En cela, il a été rejoint par Mme Caroline Hauptmann, Directeur KAS Sénégal et Gambie qui a souhaité la traditionnelle bienvenue dans le pays de la Terranga.

Cette brève cérémonie d’ouverture  a laissé place au premier panel sur le thème : Journalisme de santé et communication gouvernementale sur la santé, quelles sont les différences ? Deux journalistes de l’Afrique de l’ouest ont été choisi pour animer ce panel. Il s’agit de l’ivoirien Bamba Youssouf, Président du réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) et M.Karim Namoano, coordonnateur  de l’association des journalistes  et communicateurs scientifiques du Burkina Faso. Dans son intervention, le Président du REMAPSEN a d’abord défini le journalisme de santé et la communication gouvernementale sur la santé.

Selon l’orateur, la communication gouvernementale n’a pas toujours privilégié les besoins des populations vulnérables en matière de communication. Aux journalistes, M.Bamba Youssouf a exigé plus de professionnalisme dans le traitement des sujets de santé et plaider pour un journalisme de développement au service des populations. L’orateur a enfin encouragé les journalistes à aller vers la spécialisation. A sa suite, M. Karim Namoano s’est focalisé sur l’importance de la formation des journalistes en matière de recherche sans oublier les défis liés à l’indépendance des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions.  Au cours des échanges qui ont suivi ce panel, un accent a été mis sur les difficultés d’accès à l’information, les Fake news, les relations parfois conflictuelles entre journalistes de santé et responsables gouvernementaux chargés de la communication sur la santé, sans oublier l’intérêt et la pérennisation des associations et réseaux de journalistes de santé.

La conférence s’est poursuivie avec d’autres panels sur le traitement de l’information de santé par les journalistes.  Nous y reviendrons.

Service Communication

REMAPSEN

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Mauritanie : focus sur Mariem Diallo, une jeune basketteuse professionnelle

Mon focus de cette semaine porte sur la basketteuse mauritanienne professionnelle Mariem Diallo. Cette jeune dame qui pratique depuis 2011, évolue actuellement au DBLOC (Derklé Basket Loisir Club) à Dakar (Sénégal) pour une nouvelle aventure prometteuse. Elle a fait ses premiers pas au terrain de Sebkha avec le Coach Baye Djiby.  La native de la ville Boghé a à son actif trois coupes nationales et rêve de défendre pleinement l’équipe nationale un jour. En attendant, elle organise son temps entre le basket et ses études. Dans ce billet, cette reine d’Afrique répond à nos questions.

Blog Reines d’Afrique : Parle-moi un peu de toi et de ton parcours

Je suis Mariem Diallo, internationale mauritanienne, native de la ville de Boghé. J’ai 25 ans. J’ai évolué à Nouakchott en passant par toutes les catégories de cadette à senior dans les clubs comme Sebkha basketball club, Nasr BC et feu Emir, mon dernier club en Mauritanie avant d’aller à UGB, à Saint Louis au Sénégal.

Blog Reines d’Afrique : A quand datent tes débuts dans le basket?

J’ai commencé à pratiquer le basketball en 2011 sur le terrain de Sebkha, en Mauritanie, avec le coach Baye Djiby.

Blog Reines d’Afrique : Comment es-tu devenue basketteuse?

J’étais venue au terrain de Sebkha pour jouer au football avec mes camarades de classe et j’ai vu les filles s’entrainer, apprendre le basketball. Une fois, j’étais à côté du coach, il m’a entendue dire que les exercices étaient faciles et m’a demandé si je voulais pratiquer ce sport et sans hésiter, j’ai répondu par oui ! Et j’ai commencé dès le lendemain à venir à l’entraînement. Depuis lors, j’ai continué à pratiquer, je remercie d’ailleurs le coach Baye Djibi au passage. 

Blog Reines d’Afrique : Quels sont tes mentors, les leçons apprises de ton parcours?

J’avoue que j’ai  eu trop de mentors dans ce basketball, en occurrence coach Baye Djibi, coach Mama Sarr, Mohamed Lemine Kaba, le président du club feu Emir. J’ai rencontré aussi des coachs comme Cheikh Sarr, l’actuel de l’équipe de nation de Rwanda, Dianga Lo et beaucoup d’autres.

J’ai beaucoup appris de mon parcours professionnel. J’ai appris à ne jamais abandonner, plus ça fait mal, plus on s’approche de l’objectif. C’est un sport qui demande beaucoup de discipline, le respect des adversaire et des consignes du coach. Il n’y a pas de secret, seul le travail paie.

Blog Reines d’Afrique : Qu’est ce que ce sport représente à tes yeux en termes de valeur?

J’aime ce sport, il représente tout pour moi. C’est la raison pour laquelle je dois travailler dur pour ne pas décevoir mes parents et toutes les personnes qui ont cru en moi. Ils m’encouragent pour que je puisse atteindre mon rêve de devenir une grande basketteuse au niveau international. D’ailleurs, en plus du basketball, je dois aussi continuer mes études puisque c’est très important pour la vie de tous les jours et même, pour la vie professionnelle. Je mets toujours en avant les études lors des signatures de mes contrats.

Blog Reines d’Afrique : Parlez-nous de votre parcours professionnel

S’agissant de mon parcours professionnel, j’ai joué pendant trois saisons avec UGB basketball club de Saint-Louis et j’ai beaucoup d’appris avec les coachs de clubs. C’est d’ailleurs par rapport à  mes performances de ma dernière saison avec eux que j’ai été rapprochée par deux clubs au niveau de Dakar. Après étude avec mon agent et mes conseillers, j’ai décidé de rejoindre DBLOC à Dakar pour une nouvelle aventure. J’avais aussi un accord avec un club National 2 en France mais malheureusement cela n’a pas abouti.  

Blog Reines d’Afrique : quels sont les grands moments de ta carrière?

J’ai gagné trois coupes au niveau national. Une coupe en catégorie cadette avec le Centre Feu Baye Dieng de  Baye Djibi et 2 coupes en seniors respectivement avec Sebkha Basketball Club et Feu Emir Kaba.  La participation à la coupe d’Afrique Basketball 3X3 à Lomé, au Togo, était également l’un des grands moments de ma carrière. Et aussi, mon départ à Saint-Louis pour mon premier contrat international.

Blog Reines d’Afrique : Quels sont les souvenirs marquants et les déceptions dont tu te souviens?

L’un de mes souvenirs les plus marquants dans ce sport c’est le jour où j’ai été désignée meilleure joueuse du tournoi de Nouadhibou (en Maurtanie). Ma plus grande déception est la participation à la compétition du Togo, sans victoire.

Blog Reines d’Afrique : Parle-nous de ta signature de contrat avec UGB BASKETBALL CLUB (Sénégal)

Pour moi les trois saisons passées à UGB BASKETBALL CLUB étaient de l’apprentissage, une découverte. J’ai été bien accueillie par le staff et mes coéquipières. C’est d’ailleurs pourquoi l’intégration a été facile. Les deux premières années, nous avions fait un championnat très acceptable mais malheureusement il y a eu trop de départs lors de ma dernière saison avec eux. J’ai eu vraiment un temps de jeux considérable depuis mon arrivé là-bas et j’ai eu une blessure à la main lors de ma dernière saison, ce qui a occasionné mes absences du terrain pendant presque trois semaines. 

Blog Reines d’Afrique : Parle-nous de la signature officielle de ton contrat avec DBALOC à Dakar (un Club D1 du championnat Sénégalais).

Oui, j’ai signé officiellement mon contrat avec DBALOC à Dakar le mercredi 12 janvier dernier pour une saison sportive. DBALOC est un club qui a un très bon projet et qui occupait la cinquième position de la saison passée. Pour cette saison, l’objectif est d’être champion du Sénégal. J’ai été bien accueillie par un staff formidable, un des meilleurs coach du Sénégal et une équipe avec des joueuses très talentueuses. J’ai commencé les entraînements avec le club, le jour même de mon arrivée à Dakar parce que nous n’avons pas de temps à perdre : le Championnat débutera le 29 Janvier 2022 et nous avons un déplacement à faire lors de la première journée.

Blog Reines d’Afrique : Quel est ton rapport avec les instances du basket en Mauritanie?

J’ai un très bon rapport avec les instances du basketball en Mauritanie et je peux être appelée à tout moment, pour une sélection nationale et d’ailleurs, c’est le rêve de tout sportif. Durant les vacances parfois, je participe à des tournois organisés par la fédération et qui ne nécessite pas de licence.

Blog Reines d’Afrique : Quels sont tes projets pour la RIM?

Des projets pour son pays, il y en aura toujours mais maintenant je me concentre surtout sur ma carrière et essayer d’atteindre mes objectifs et être une référence pour les jeunes filles mauritaniennes qui souhaitent faire carrière dans le basketball. Ensuite on mettre en place des projets.