Il faut vivre ses rêves de petites filles
La journée internationale de la fille, le 11 octobre, est une occasion exceptionnelle pour rappeler encore le droit à toute jeune fille d’avoir un rêve et un environnement propice pour atteindre ses objectifs. Toute fille a le droit de répondre à cette question : Quand je serai grande, je serai… journaliste, etc…
Le rêve d’une petite fille doit devenir une réalité
Pour mon cas, je rêvais de suivre les pas de mon idole Sori Ibrahim Keita, Grand reporter à la télévision publique du Mali (ORTM). Je rêvais d’être membre du quatrième pouvoir, j’ai pu exercer ce rêve de petite fille en intégrant une journalise de formation en 2006. Je vous assure que le rêve est une vitamine. Je suis de ceux qui croient au fervent slogan : « quand on veut, on peut ».
Toute fille a besoin de protection, de soutien, de sécurité afin d’avoir des rêves et d’avoir un cadre bien adéquat pour la mise en œuvre de sa vision personnelle et collective du monde.
Dans de nombreux coins du monde, il n’est pas aujourd’hui permis à des filles d’avoir des vœux personnels , elles doivent être juste soumises au dictat de la société, où elles voient parfois leur rêve se fondre comme une glace.
Pourtant avoir un rêve est un droit sacré. La jeune fille, doit s’instruire, s’épanouir socialement, mettre à l’épreuve ses potentialités, découvrir le monde, se cultiver, faire des choix, avancer par ses convictions, elle doit vivre ses propres choix, sans perdre ses valeurs culturelles respectueuses des droits humains. Elle doit prendre part à la marche du monde. La jeune fille, engagée, consciente de ses droits et pouvoirs est la femme libérée, indépendante de demain.
Des droits bafoués
La jeune fille bafouée d’aujourd’hui est la femme meurtrie de demain. Les freins à l’épanouissement de ses filles se nomment : lourdeurs sociales , la fille ne doit pas faire tant de choses…. des interdits qui la préparent seulement au mariage souvent, comme si la vie se résume à cela seulement.
Le soutien de mes parents, un baume au cœur
Les premiers à nous booster doivent être nos parents, notre environnement immédiat. Je me rappelle lorsque j’étais petite et résidais sur les collines de Koulouba au Mali avec mes parents, je voulais devenir enseignante ou journaliste. Mes parents enseignants et militaires, m’ont encouragé sur cette voix heureusement.
Mes parents rêvaient de me voir travailler à la télévision malienne, ils ont vibré avec moi pour que je réalise mon rêve de petite, un intégrant un octobre de 2006, une école de journalisme. Une école dont je rêvais de suivre la formation : le CESTI de Dakar dirigé par Dr Mamadou Ndiaye . Un rêve rendu possible grâce à l’atelier des médias de RFI .
Le rêve nourrit l’homme, il faut faire un métier qui nous fait vibrer pour transmettre nos meilleures graines à la jeune génération.
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