Aliya Abbas, pionnière du journalisme mobile en Mauritanie

Article : Aliya Abbas, pionnière du journalisme mobile en Mauritanie
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16 novembre 2020

Aliya Abbas, pionnière du journalisme mobile en Mauritanie

En Mauritanie, Aliya Abbas, une jeune journaliste mobile, et militante pour la cause des femmes mauritaniennes, œuvre pour le développement de ce format journalistique dans son pays.

Le smartphone n’a aucun secret pour elle. Elle, c’est Aliya Abass une jeune polyglotte, journaliste mobile (MOJO), mais aussi une jeune militante de la cause des femmes de son pays.

Aliya Abbas a fait ses débuts dans plusieurs télévisions avant de prendre part à la révolution du journalisme mobile(MOJO), menée en Mauritanie par la plateforme Slice up à l’époque, devenue aujourd’hui FRAME. Désormais, elle vole de ses propres ailes en contribuant à l’ancrage du MOJO pour les plus jeunes, à travers des projets dans son domaine de prédilection.

Son expérience journalistique l’amènera vers l’entreprenariat dans ce secteur, en pleine difficultés. Face à ce constat, Aliya Abbas a trouvé une alternative à travers le journalisme mobile dans un monde où l’image est de plus en plus une source de revenus. A travers ses projets de formations au MOJO, cette activiste contribue à la création numérique et à la création d’emplois.

Sa casquette de militante

Très sollicitée comme formatrice en journalisme mobile, Aliya Abbas s’investit également dans le militantisme à travers une implication dans la vie associative. Elle est militante de plusieurs plateformes dont le collectif Voix des femmes et l’association Africtiviste, dont elle est une des organisatrices en Mauritanie.

Il faut une union sacrée des femmes

« J’ai mal quand une femme critique une autre derrière son dos, alors que le linge sale doit se laver en famille« , dit-elle. Aliya Abbas estime que les femmes doivent mettre de côté leurs querelles personnelles, parfois futiles, pour s’attaquer aux maux si nombreux qui les freinent. « Comment voulez vous que les hommes nous prennent au sérieux si entre nous, on fait preuve de désunion autour de l’essentiel?« , s’interroge t-elle, en appelant au sursaut pour dépasser les clivages des femmes.

Tout comme de nombreuses mauritaniennes, elle déploie toute son énergie à travers des campagnes de sensibilisation, notamment en langue nationale pour le vote de la loi tant réclamée sur les violences faites aux filles et femmes en Mauritanie. Un défi des mauritanienne dans une république islamique à l’heure des réseaux sociaux.

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