En hommage à Hapsa, ma parente qui prenait soin de mon fils

Article : En hommage à Hapsa, ma parente qui prenait soin de mon fils
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6 octobre 2020

En hommage à Hapsa, ma parente qui prenait soin de mon fils

Chère Hapsa alias Maman Ba, c’est avec une tristesse infinie que je vous dédie ces lignes, cet hommage posthume que vous méritez car vous avez été d’un soutien inestimable pour moi, et ma famille.

Pour me donner un coup de main, en l’absence d’un baby sitter, vous m’aviez donné l’ordre de vous amener mon fils, en cas de besoin, afin de vaquer à mes occupations professionnelles, avant de passer le prendre le soir à ma descente. Vous vous êtes occupé de lui comme d’un prince, des soins affectueux que je n’oublierai jamais.

Merci pour le service rendu

Ce fut un gros coup de main, que je n’oublierai jamais, je vous assure. Même le week end, vous réclamiez sa présence à vos côtés. Malgré ses turbulences, vous vous en occupiez avec patience. Que dire à part merci, merci pour le soutien inestimable apporté à ma famille. C’est grâce à des personnes aussi disponibles et attentionnées comme vous que nous sommes ces femmes dynamiques qui essayons de concilier vie familiale et professionnelle.

C’est avec tristesse que je vous décris au passé désormais, alors qu’on se rendait visite, il y a quelques mois, comme notre séjour sur terre est éphémère .J’essaie de supporter ce coup du destin. Hélas, chacun a son heure d’arrivée et de départ sur cette terre où nous sommes tous des passagers. Le 15 septembre, est cette date noire où la maladie vous a vaincue, après des mois de lutte à Bamako. Dans nos derniers échanges, vous me disiez que n’alliez toujours pas bien, je vous avais souhaité un bon rétablissement en espérant qu’on se reparlera à nouveau via WhatsApp..

Ton sourire me manquera

Un coup dur pour nous tous, pour qui vous avez été un rayon de soleil, une personne aimable, pieuse, coquette, serviable, souriante. Cher Hapsa, vous êtes présente, de par votre sourire, votre douceur, votre bonté, vos éclats de rire, à travers ces causeries que l’on partageait sur le chemin, de ta maison vers étage Kassé.

On pouvait passer des heures à parler de nos vies avant que je ne trouve un taxi avec Major, mon fils, votre fils dont vous vous êtes occupiez à merveille. Un jour, je lui conterai ces gestes d’attention que vous avez eus à mon égard à son égard. J’espère que votre fille Mariem, aura la force de surmonter la perte d’une maman si exceptionnelle comme vous. Dormez en paix Maman Ba !

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