Tunisie: les medias a l ecole de la plateforme Medias et democratie

19 septembre 2018

Tunisie: les medias a l ecole de la plateforme Medias et democratie

J’effectue depuis,  le 15 Septembre dernier, un séjour d’une semaine en Tunisie, berceau de révolution   en 2011. Un séjour rendu possible grâce à la plateforme Médias & Démocratie qui organise jusqu’à la fin de ce mois, la 3e fois d’une formation de partage d’expérience inter média.

Vue de Tunis/crédit photo Awa Seydou

Son objectif est : « de construire les savoir faire indispensables pour permettre aux médias africains d’accompagner la transition démocratique dans les pays du continent » plaide le projet Médias & Démocratie.

Ainsi, cette année, 22 journalistes de Mauritanie et Tunisie au sein de l’IPSI (Institut de Presse des Sciences de l’Information) situé au quartier Manouba,la banlieue nord-ouest de Tunis, vont débattre des thèmes de préoccupations de cette profession tels que : Déontologie & indépendance : quels outils ?réseaux sociaux : dérives ou atouts ?, « fake news » & pratiques journalistiques, Animateurs –experts : des journalistes ?.

Une formation qui discute de la nécessité de cohabitation entre le couple Média & Démocratie présentés notamment par Manoubi Makouri, un doyen sortant de l’IPSI , directeur  du journal « La Presse », Fabien Pont, Médiateur au journal « Sud Ouest » également membre de la plateforme associative « Médias & Démocratie » ainsi que par Nadhem Hanin, un ancien de l’IPSI .

Une équipe qui effectuera par la suite une immersion d’une semaine dans la rédaction du journal « Sud Ouest » de Bordeaux en France.

A 1heure de décalage d’horaire, de Nouakchott, où viennent de se tenir des élections municipales, communales et régionales,  je découvre une ville, où les restaurants & cafés sont bondés quotidiennement de monde, une façon de rythmer touristiquement, la capitale, du pays de Habib Bourguiba, père de l’Indépendance tunisienne.

Sincèrement, j’ai été séduite  par le degré d’assainissement de cette ville, où les réseaux sociaux rythment la vie des habitants, dans un contexte de crise économique post révolution.

Une des choses dont j’ai la nostalgie, en étant loin de Nouakchott, est le thé ou warga, notre boisson nationale, en Mauritanie.

 

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