Mali : une marche contre les sanctions de la CEDEAO

Article : Mali : une marche contre les sanctions de la CEDEAO
Crédit: Wikimedia Commons
18 janvier 2022

Mali : une marche contre les sanctions de la CEDEAO

A travers une marche très populaire à l’appel de la junte, le 14 janvier dernier, sur la place de l’indépendance à Bamako, les maliens ont répondu massivement à la mobilisation populaire national qui s’est étendue de Kayes à Kidal. Un rassemblement pour protester énergiquement contre les sanctions prises par les institutions CEDEAO & UEMOA. Des mesures imposées depuis le 9 janvier dernier. Face à ces sanctions, le Mali par la voix de son premier ministre dit avoir « validé un plan de riposte » gouvernemental.

Ces sanctions qui vont juste fragiliser ce pays déjà affecté par les épreuves sans précèdent de difficultés. Des mesures qui viendront durcir la vie déjà difficile au Mali. Un pays lourdement confronté à des crises multiformes sans précèdent et l’aspiration du peuple à un avenir meilleur. Les dirigeants de la transition entendent agir au nom de l’intérêt national, pour agir en toute souveraineté désormais.

Le Mali tout en affirmant sa souveraineté, se dit ouvert au dialogue avec ces institutions appelle à l’union sacrée contre des dicta externes. Dans cette lancée, le premier ministre malien a estimé que « le destin de l’Afrique se joue d’une certaine manière aujourd’hui au Mali «  un pays qui manifeste ainsi son rejet du » néocolonialisme, » selon lui. En attendant de connaitre l’issue de ce challenge avec la CEDEAO, je vous propose des pistes de réflexions.

Pour méditation

Face à tous ces défis, à mes yeux, dans le nouveau Mali que nous voulons mettre en marche, il faut que le citoyen, sache les tenants et aboutissant des accords signés au nom du pays. L’on doit d’abord assurer notre intégrité territoriale afin de garantir notre indépendance d’égal à égal avec nos partenaires. Et mieux équiper notre armée. Le citoyen ne doit pas être consulté au dernier moment, il doit avoir son mot à dire avant, pendant et après un processus de concertation. Enfin, les institutions doivent être plus fortes que les hommes.

Le 9 janvier dernier, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont établi une pluie de sanctions le 9 janvier contre le Mali. Des sanctions économiques et diplomatique pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel.

Pour rappel, les maliens à l’issue des Assises nationales de la refondation tenue décembre dernier avaient opté pour une transition de cinq ans, le temps d’œuvrer pour la reconquête territoriale du pays et la tenue d’élections sans contestation.

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