Tinalbarka rêve de devenir avocate pour défendre les personnes injustement condamnées

16 août 2016

Tinalbarka rêve de devenir avocate pour défendre les personnes injustement condamnées

Elle a fui la violence au Mali. Tinalbarka, âgée de 16 ans: « Je m’appelle Tinalbarka. J’ai 16 ans. Je suis malienne. Ma famille a fui Bamako à cause de la guerre. Nous sommes arrivés ici, à Mbera, où je vis avec mes parents. Heureusement, j’ai eu la possibilité de faire des études parce qu’il y a des écoles dans le camp. Je me suis inscrite à l’école et je suis en troisième. Ce que je souhaite, pour mon avenir, c’est de terminer avec succès mes études, de manière à obtenir un diplôme et à pouvoir trouver un emploi. J’aimerais être avocate un jour. »

« Je rêve de devenir avocate parce que je souhaite aider les innocents, les gens accusés de crimes qu’ils n’ont pas commis. C’est pour cette raison que je rêve de devenir avocate. ».

Parents greet their daughter Tinalbarka a sixteen years old refugee from Mali, as she leaves family tent to attend classes at secondary school in Mbera refugee camp. ; Background information: Tinalbarka is an 16 years old refugee from Mali and a role model among her peers in Mbera refugee camp.Tinalbarka dreams to become a lawyer to help the most vulnerable. Since mid 2012 due to civil conflict in Northern Mali, more than 49,000 Malian people sought refuge in Mbera refugee camp in Mauritania. The malian conflict is now in its fourth year and it has become a protracted situation despite signature of the Algeri peace agreement in 2015. No massive scale return are hence envisaged in years to follow.
La jeune Tinalbarka, âgée de 16 ans, est devenue l’un des défenseurs acharnés de l’école et un modèle pour les jeunes du camp de réfugiés de Mbera, en Mauritanie. Touareg, elle fait partie d’une tribu nomade originaire du nord du Mali. Malgré les accords de paix conclus en 2015, la situation demeure tendue au Nord-Mali. À la suite d’affrontements ethniques, sa famille a de nouveau été obligée de prendre la fuite.

Le taux d’analphabétisme est encore élevé au sein de la population nomade du camp, notamment chez les filles. Le HCR s’est tout particulièrement attaché à sensibiliser les familles à la nécessité d’envoyer leurs enfants à l’école et à organiser des cours d’alphabétisation et de calcul pour adultes. Grâce aux récentes campagnes destinées à promouvoir l’éducation pour tous et l’intégration des filles, le pourcentage de filles inscrites dans les six écoles primaires du camp est aujourd’hui presque identique au pourcentage de garçons.

Dans le cadre des campagnes destinées à promouvoir l’éducation dans le camp, Tinalbarka a présenté un sketch qui met en scène une jeune fille bien décidée à aller à l’école, contre la volonté de ses parents. Contrairement à ce qui se produit dans le sketch, le père de Tinalbarka, Amano AG Issa, membre du célèbre groupe « Tadiazt », encourage la jeune fille à réaliser son rêve, qui est de devenir un jour avocate. Pour soutenir Tinalbarka et la scolarisation féminine, Tadiazt donnera un concert destiné à promouvoir l’éducation et l’intégration des filles à Nouakchott, lors de la Journée mondiale 2016 du réfugié.

Montrez votre solidarité #Aveclesréfugiés comme Tinalbarka en signant la pétition dès aujourd’hui.

Source: https://www.unhcr.org/refugeeday/fr/tinalbarka-histoire/

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